Les mots du passé
Nota : les définitions du glossaire portant la mention (L) proviennent du "Dictionnaire du monde rural - Les mots du passé" de Marcel Lachiver. Fayard 1997.
airain   dans les inventaires anciens, le cuivre jaune (L)
asseau   petite asse, herminette, outil de tonnelier en forme de coquille perpendiculaire au manche pour dresser le bois ou tailler les chanfreins (L)
aune   mesure de longueur pour les tissus, de valeur variable selon les époques et les lieux, dont l’archétype est l’aune des marchands grossiers et merciers de Paris. Elle fut définie sous François 1er, en 1544, comme ayant 3 pieds 7 pouces 8 lignes de la toise du Châtelet de 1,9595 m, soit 118,84 cm (L).
baille   baquet, cuve. C’est en général un vaisseau de bois ayant la forme d’un tonneau coupé en deux
banlin, balin ballin  linceul, drap de lit (L) – en toile grossière
brasse   mesure qu’on prend avec les deux bras étendus, d’un bout à l’autre, et qui correspond à peu près à 5 pieds anciens, soit 1,62 m. 
cassotte  sorte de sébile emmanchée ou de cuiller à pot dont le manche est creux ; elle est constamment posée sur la seille (seilleau) et sert à puiser l’eau quand on veut boire ou se laver les mains, un petit filet d’eau s’écoulant par le manche quand on a rempli la sébile. (L)
charnier   saloir (L)
chartia   chassis de véhicule agricole (patois)
chaslit sans quenouille   bois de lit sans colonnes
cherve   seconde qualité du chanvre, l’étoupe étant la plus grossière (L)
chopine   mesure de capacité pour les liquides. A Paris, elle valait la moitié de la pinte (L)
dail   ancien nom de la faux, encore usité en Poitou, Saintonge, Bourbonnais, Mâconnais (L)
déchaussoir   instrument pour déchausser les arbres (mettre à découvert le pied et les racines) (L)
dressouère   dressoir, étagère servant à ranger assiettes et plats (patois)
escoulant   contenant
etin   étain
étoupe   la partie la plus grossière de la filasse, obtenue après teillage et peignage, c’est à dire débarrassée de tous les débris de chenevotte (L)
forge   petite enclume portative sur laquelle le faucheur rebat sa faux. C’est une sorte de piquet de fer de 30 cm de longueur, pourvu en son milieu d’un X qui l’empêche de pénétrer trop profondément dans le sol (L)
fromentin   couleur du poil de la race parthenaise dans les textes du 16ème siècle (L)
grelle   tamis de peau tendue ou de fer pour nettoyer le grain ; c’était un crible à maille serrées, incliné à 45°, surmonté d’une trémie où on versait le grain ; les menues graines (la drosse, en Poitou), plus petites et plus rondes, passaient à travers les mailles, tandis que le bon grain glissait à terre (L)
guele  gueuille, guenille (patois)
linceul   jusqu'au 17ème siècle, drap de lit, au pluriel linceux (L)
marchepied   coffre bas qui autrefois flanquait les lits à l'ange et permettait d'y monter. On y renfermait les habits. (L),
marre   outil de vigneron qui se compose d’une lame de fer pleine, rectangulaire, surmontée d’une douille dans laquelle se fixe le manche qui forme avec la lame un angle plus ou moins ouvert (L)
paneton   petit panier d’osier garni intérieurement d’une toile, dans lequel on met, avant de l’enfourner, la pâte à laquelle on a donné la forme et le volume d’un pain (L)
pinte   mesure de capacité pour les liquides (entre 0,6 et 1,6 l selon les lieux) (L)
pipe   mesure de capacité pour le vin, et plus rarement pour les grains. La pipe de Cognac fait 670 pintes, soit 624 litres (L), ouest
pleume   plume (patois)
poisle   une poële
pone, ponne   grande jarre de terre cuite servant à faire la lessive (patois)
quarte   mesure de capacité pour le vin qui valait généralement 2 pintes, soit le quart du setier de 8 pintes (L)
relicte   veuve
revandition   revente
rollon   barreau rond d'échelle (L)
saie   espèce de manteau grossier (L)
seilleau   sorte de seau en boissellerie (L), ici mesure de contenance inconnue
tiltres   titres
touailles   toiles
traversier   traversin
trespas   trépas